Je ne veux pas, je ne veux plus
Me lever, chaque jour
Obliger mon corps, mon âme
De traîner le poids, les peines
De l'évidence de ton absence
Comme un boulet que le sort
A attaché à mes pieds.
Je ne veux pas, je ne veux plus
Puis-je te confesser
Que depuis que tu es parti
Vivre sans ciel ni étoiles
M'est devenu insupportable
Que je crains que si je laisse fleurir les mots
Les rimes en folie se fassent dévastateurs flots
Noyant tous les battements de mon coeur
Dans une mer de mélancolique poésie
Perpétuellement noircie par le viscéral silence
Tu sais? Ce néant abyssal que tu as laissé
Au creux de mes mains
Quand tu t'en es allé
Comment?
Aide-moi, je ne comprends pas
Toi, l'étoile qui s'est consommé
Qui n'existe plus, qui n'existe pas
Peut-il être l'astre du berger qu'encore me conduit
Altier, au zénith, au milieu de ma nuit
Celui, qu'à chaque aurore
En douce, effleure ma bouche
De son baiser de lumière...
(Carmen Cupido)
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