L’Aria du silence
Est une vieille amie
Qui me prend sous son art
Sous sa mélodie
Sagesse dans le désespoir
L’ombre qui me suit
Fidèle à mes pas
Où que j’aille
Elle est là
Dans les pavés des rues
Dans les sentiers perdus
Dans la douleur
Dans la fureur
Dans l’aveuglement
D'un moment de rage
D'un égarement du discernement
Elle est là,
Me berce dans ces bras
Assise dans un interstice
De prudence et de paix
M’arrachant ainsi
(Pour un instant suspendu entre deux
souffles)
Des griffes des mots
Qui insultent ou trahissent
Fatiguent ou alourdissent
Dans tous les cas de figure
Où abondent le sang et les blessures.
(Carmen Cupido)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire