Je t’attends
Depuis la nuit
des temps
Je suis ce
tournesol, tête dans le ciel
Scrutant
avidement
L’entière
ovalité de l’horizon
Mes yeux rivés
sur toi
Oh Astre majeur
Du haut de mon
silence
Je guette ton
passage
À l’équateur
céleste
Et tu viendras,
Au coin de ta
bouche
Tu porteras
Ton sourire
solaire
Et les profonds
sillons
Que la dureté
des chemins
Aura creusé
À la lisière de
tes yeux
Déclameront les
histoires
Chaque ligne
de ta trajectoire
Périlleuse, entre les équinoxes
Ton regard de
lumière
Se posera alors
sur mon cœur
Révélant toute
la candeur
Qui définit ton
visage
Et je reconnaîtrai
Dans la
distincte intégrité
De la quiétude que
tu m’offres
Que ce Soleil
Vêtu d’automne
Est le destin
Qui frappe enfin
À ma porte.
(Carmen Cupido)
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