En cette
Ouatée matinée d’automne
L'une lumière et l'autre guerrière
Me tiennent la main et je sens mon cœur
S’abandonner à la consolante douceur
Porteuse de vie, porteuse d’espoir
Qui adoucit ces jours noirs
Où, sans elles, mon âme si frêle,
S’écroule…
Voyez, comme elles me portent
Tout au long du long chemin
La petite et la grande sœur
Berçant toutes mes peurs
De l’obscur, si incertain
Affligeant, lendemain…
Parce que
Leur foi en moi
Infinie, me vivifie
Dans leur amour
Je me fais alors bravoure
Dans leur certitude
J’inspire fond la gratitude
Dans leur force
Je me renforce
Car leur regard me sacre reine
Et embaume toutes mes peines
Et, oh mon dieu, leur joyeux rire
Est le plus exquis des élixirs
Pour mon pauvre cœur de mère
Dans cette vie douce-amère
Où il y a des heures
Bien plus amères
Que douces !
(Carmen Cupido)
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