Une ombre
se glisse
Au seuil
de mon être
Dans mon
ventre se hisse
La nuit
comme un sceptre
Elle
m'effleure ; telle fleur de fiel
Et
l'(in)culte silence dans son autel
Replie
l'insurgé cri dans ma bouche
Quand la
noirceur viens et me touche
Folle,
ignare, béotienne, la nuit
Elle me
veut mais ne sait pas qui je suis...
Je porte
le jour au creux de ma paume
L’aube
éternelle en forme de baume
Arc-en-ciel
à la source infinie
Lumière
qui jaillit, jaillit, jaillit...
(Carmen Cupido)
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