jeudi 12 mai 2016

Au creux de ma paume



Une ombre se glisse
Au seuil de mon être
Dans mon ventre se hisse
La nuit comme un sceptre

Elle m'effleure ; telle fleur de fiel
Et l'(in)culte silence dans son autel
Replie l'insurgé cri dans ma bouche
Quand la noirceur viens et me touche

Folle, ignare, béotienne, la nuit
Elle me veut mais ne sait pas qui je suis...

Je porte le jour au creux de ma paume
L’aube éternelle en forme de baume
Arc-en-ciel à la source infinie
Lumière qui jaillit, jaillit, jaillit...

(Carmen Cupido)

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