Viens,
Oh
grand bleu
Dans
l'antre de mes yeux
Et
emmène-moi au loin
Mon
rêve
Se
niche déjà
Au
creux de tes mains
Et
moi, je me jette éperdument
Dans
tes bras
Viens,
Et
emmène-moi au large
Sur
la croupe de ta vague
Galopons-y
vélocement
jusqu'à
l'azur fort reluisant
Montre-moi
donc cet autre monde
Que
la magie (encore) inonde
D'enchantement
Si,
À
la fin du voyage
De
ce chemin d'aérien halage
Tu
vois que le vertige me prend
Dépose-moi
gentiment
Sur
ton flanc d'ouateuse écume
Ton
lit de blanches plumes
Où
mon âme à nue en mots se muera
Goutte
à goutte, le silence se diluera
En
mille et un poèmes
Or
naïfs, or bohèmes
Qui
s'en iront, enfiévrés
Traverser
de pair en pair
L'horizon
de papier
Et
tel des troubadours
Déclameront
la belle histoire d'amour
De
la Poétesse et de la Mer...
Et,
tandis que la poésie se couchera; La page blanche, elle, attendrie,
lui sourira!
(Carmen
Cupido)
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