lundi 6 juin 2016

Berceuse de Brahms des champs




Depuis
mon balcon
j'admire la Terre
dans son éternel
enfantement de saisons
accoucher des coquelicots
sans mot, le ventre ouvert...

Dans
Le petit Pré d'à côté
d'entre les joues rougies du blé
l'enfance limpide de l'été
sans cri, sans fanfare, renaît...

Seul
le Brahmien
petit air du vent
berce le nouvel enfant
dans les bras dorés des champs...

Du haut de son zénith, le soleil attendri sourit et moi aussi ; et moi aussi !

(Carmen Cupido)

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